Mon ex réseau

tu avais bien poussé les détails
c'est super !

Fab a écrit:

éric85 a écrit:

Fab a écrit:ingénieux ce palliatif d'accouplement
bravo

Bien dommage que tu aies dû démonter ton réseau .
tu n'as pas spécifié la raison ,  sans vouloir être indiscret  
déménagement ??

y veut pas répondre

si ! si! Eric
le motif sera dit à la fin du reportage ! (il m'a prévenu en MP)
il garde le suspense !!!
faut garder en haleine  le public !!    

ok ok

Attendez, c'est pas fini, il reste encore 2 ans de développements.
Nous sommes en effet au printemps 2017.

40 ans auparavant, au printemps 77,  la SNCF décidait de remettre à niveau les voitures DEV UIC et USI, qui avaient "pris un coup de vieux " depuis l'arrivée des Corail deux ans plus tôt.
C'était l'opération "Nouvelles ambiances".
La Vie du Rail avait annoncé cette opération en mai  ce cette année :



C'est à partir de ce moment que le gris inox a été remplacé par le gris béton, que les 2des classes ont été soulignées d'un bandeau vert, etc... accessoirement, ce fut la fin des UIC rouges qui rentrèrent dans le rang.

Il était prévu de limiter la livrée vert/gris aux matériels C160, ce qui n'a pas été maintenu par la suite. Une curiosité: la livrée verte avec portes blanches, ici illustrée, non généralisée.






Ces changements furent très progressifs, il s'en suivit une longue période -au moins jusqu'au milieu des années 80- de cohabitation des anciens et nouveaux schémas.

Pour les intérieurs, les parois stratifiées claires laissèrent la place à des parois bleu foncé, les miroirs furent allongés, ce qui conduisit à la disparition des cadres photos noir et blancs bien connus...

OPERATION "NOUVELLES AMBIANCES" en HO :

Je disposais de deux DEV courtes Lima de 1ère génération que je trouvais convenables, sauf au niveau des dossiers fort tristes, avec les soufflets mal fixés sur des ergots laissant apparaître des trous béants.



Au départ, je décidais d'arranger ce seul point, et je démontais les toitures en
vue de bien travailler.
A ce moment, je m'aperçus que les intérieurs n'étaient pas top non plus : gravure sommaire, base énorme , couloir entrecoupé de cloisons.






Je profitais du démontage pour améliorer également l'intérieur : quelques centaines de coups de cutter plus tard, les sols étaient dégagés :



dans les compartiments comme dans le couloir :


pour le sol, pose d'un ruban de papier aux couleurs indiquées dans l'article : bleu,
et savane pour les circulations : ainsi pas de sol à peindre et pas de coulures sur le bas des sièges et des cloisons.



Les sièges sont d'une seule couleur (leur gravure ne comportant aucun relief, je n'ai pas cherché à faire des délimitations de teintes comme dans la réalité), les cloisons bleues.
-j'ai fait un essai de représentation des miroirs avec du papier alu, mais à travers les vitres, ce n'était pas visible-

Remontage de l'intérieur décoré :



et en circulation :


En conclusion : tout ce travail n'est pas vraiment visible, c'est moins bien que le modèle R... contemporain, mais c'est le plaisir de dire "c'est moi qui l'ai fait"

Et les dossiers revus , au départ c'était le but du démontage !

oh! mais on n'est pas pressés d'arriver à la fin !
loin de là !.
encore une bonne idée la reprise des dossiers
et bien sûr de l'aménagement intérieur
le fait de supprimer les sols a dû faire perdre de la rigidité non ?

bonjour
ça c'est du détail, y a t'il un éclairage intérieur pour pouvoir admirer l'intérieur des wagons en gare ?

Concernant la rigidité de l'intérieur, c'est pas un problème, je l'ai collé sur le sol et  calé dans la caisse, ça ne bouge plus.
Pour l'éclairage, je ne suis pas fan, dans la réalité on ne voit jamais des intérieurs de voitures éclairées depuis l'extérieur, sauf de nuit (encore que, là, les rideaux sont le + souvent tirés...) et pour une utilisation nocturne d'un réseau , il faut tout prévoir , ce qui est un sacré challenge.


nous sommes à l'été 2017, la chaleur dans la pièce n'a pas été propice au train : tout au plus, deux locos sont venues enrichir le parc :

une 8500 courte Lima qui a remplacé avantageusement la 25531 Jouef, même améliorée :

.

et coup de coeur : une 300 Roco de 1ere série :




qui sont venues enrichir mon parc,  régionalement typé ...

Une  séquence exploitation (et nostalgie) :

RETOURS DE VACANCES : Nous sommes le 30 aout 1981 : les vacanciers remontent vers Nord : à Cerdon, les trains se suivent à intervalle de block...

Tout d'abord , le régulier 4792 : 7200 + Corail : le nec plus ultra de la SNCF en cette période pré-TGV :




suivi du supplémentaire 14792 : le standing est déjà un cran en dessous :



suivi d'un TAC ;



les trafics marchandises et messageries ont été différés, à l'exception du périssable, tel ce Perpignan-Rungis, au crochet d'une UM de 9400 (*)



..immédiatement suivi par un train d'agence : 2nde classe et places assises pour tout le monde...



...mais voiture bar disco en queue de rame : dans quelques heures, la Saturday Night Fever va battre son plein !



Et pendant ce temps, sur les murs de France, s'étale une campagne publicitaire qui fera date ...



(*) l' "UM" n'en est pas une, la 1ere 9400 (Arzens) qui fonctionnait trop mal a été démotorisée, la transmission démontée. C'est en fait la verte (Lima, de 2nde génération) qui tourne impeccable qui tractionne seule. Au niveau illusion, c'est parfait.

Octobre 2017 : la montée en gamme se poursuit...

les 2 transfos Jouef sont remplacés par un commande Gaugemaster. En effet, l'un d'entre eux multipliait les faux contacts au niveau de l'inverseur. Les démarrages sont plus souples, mais il reste des points durs incompréhensibles : malgré des nettoyages de rails, des mauvaises alimentations perdurent, surtout dans le tunnel du fond. Ca commence à devenir énervant  

Etape suivante plus facile : le décor des parties routières ... avec des véhicules. Il suffit d'acheter, le piège consistant à "trop" acheter et à transformer son plateau en parking de supermarché.

D'autant que, si l'on reproduit une période passée, il faut prendre en compte le nombre de véhicules de l'époque. Ainsi, mon réseau se situant vers 1980, une recherche sur Wikipedia m'a permis de constater avec étonnement, que le parc automobile français était à l'époque de 20 millions contre près de 40 aujourd'hui !!!
Il y avait donc deux fois moins de véhicules sur les routes, 2 fois moins de voitures stationnées dans les villes, etc...

Sur le réseau, il y a trois emplacements routiers : la place de la gare principale, un morceau de départementale avec un passage à niveau et un parking, et l'accès à la gare terminus.

Sans oublier le fourgon TAC bien utile pour disposer un échantillonage de voitures variées.
Là, de belles berlines et des familiales, correspondant à la clientèle de ce genre de train :

Le niveau supérieur est plus rempli que l'inférieur, ce qui est contraire à l'usage, mais rendu nécessaire par l'impossibilité d'en caser en dessous : seule la CX a pu passer, les autres coinçaient (voitures trop hautes ou plafond trop bas ?). Point positif : ainsi, on les voit mieux...

Ailleurs, des véhicules plus modestes : nous sommes dans des bourgades rurales, des routes départementales, à l'époque, pas de SUV tapageurs...

Sur la place de la gare de Cerdon :



Une Peugeot 504 et un vieux Berliet que l'on pouvait encore rencontrer à l'époque sur les petites routes, chez des transporteurs locaux ou des entreprises de BTP, comme c'est le cas ici (le modèle Brekina est tellement réussi, difficile de résister) :



Un SG2 qui livre le chantier équipement de Cerdon :



Et à Villeneuve, qui a reçu un petit parking pour l'occasion : entre autres une R5 (orange bien sûr) et un incontournable H, gris comme il se doit...



Un autre "bien de chez nous" l'Unic Izoard (SAI), un peu basique au départ, mais ici amélioré avec plaques d'immatriculation, rétroviseurs et surtout pince à grumes, pour charger les R56 :

Camion Mercedes alors très courant et la 4L du garde barrière (au toit ouvrant près, exactement ma première voiture) :



Deux Citroën que l'on ne présente plus :



Ce parking dans la forêt a été aussi aménagé en stand de vente de produits locaux avec buvette en terrasse, reste juste à placer des figurines :

bonjour
cte foule de détail , c'est bien que tu es pris autant de photo

même remarque qu'Eric !

Je l'avais photographié au fur et à mesure de l'avancement, et surtout à la fin, juste avant la démolition.

Continuons : pour l'heure, nous étions en décembre 2017: petite présentation des trains complets et leurs chargements :

Un petit minéralier , une rame complète comme je les aime : des wagons tous semblables, mais tous différents : un FAL haut, un FAL bas, un DM bas, un DM haut (je crois qu'il y a toutes les variantes faites par LS Models).



Un essai de chargement : on dirait des meringues recouvertes de cacao en poudre, mais non, ce sont des chargements de minerai de fer :


avant de les placer, j'ai lesté les wagons à l'aide de pattes métalliques (je trouve qu'il ont une assez mauvaise tenue de voie)


(à l'usage, le lest était trop lourd, il faisait forcer les essieux)

(

Hélas, tout était faux : le minerai de fer est trop dense, jamais les wagons ne sont chargés aussi hauts avec un dôme proéminent.

Bref, j'ai tout refait, mais avec une technique plus simple : une plaque de carton et une fine couche de pâte à bois étalée en représentant un très léger relief et recouverte de "minerai" :

2eme train complet : le charbonnier :

Toujours selon le même principe : jamais deux wagons identiques
La rame est un peu plus longue (6 pièces), dont un wagon double :





Vous remarquez une incohérence: la moitié de la rame est remplie, l'autre est vide.

Pour arranger cela , même technique : du carton, de la pâte à bois recouverte de minerai de fer (mais peint en noir !). Les wagons étant plus profonds, une structure permet au chargement de venir s'appuyer sur le centre du wagon :





Et ensemble : fer + charbon :

enfin 3eme et dernier : le céréalier.

Une compo typique du S-O : 8500 et céréalier. J'aime bien le premier wagon, un Tds marron , reconverti en céréalier, ça fait un peu "oiseau rare" au milieu des wagons gris.


Cinq wagons (6 aujourd'hui, avec le dernier REE récemment sorti)



Rien à refaire sur cette rame, si ce n'est les marche-pieds inférieurs des wagons Makette a retailler franchement pour ne plus engager le gabarit !

Avril 2018 : premiers superdétaillages avec des pièces achetées chez des artisans :

80 % de mon matériel roulant étant d'occasion, il était inévitable qu'il puisse manquer de temps à autre un petit accessoire. L'exploitation courante entraîne aussi parfois des petites casses.

Une commande chez Mecanic-Train et une autre chez SMD ont permis de remettre à niveau :
-la 67400 Lima (1 trompe cassée et 1 manquante) et la 66400 Jouef (trompes très fragiles cassées en exploitation courante). Un mélange de bleu foncé et de gris Humbrol a permis de retrouver après plusieurs essais le "bleu foncé diesel". J'étais assez content du résultat





Tous les possesseurs de DEV longues Jouef connaissent la fragilité des marche- pieds. J'ai également eu droit à en remplacer 3 : un perdu, un cassé et un manquant à l'achat...



Et aussi pour améliorer :
1/2 accouplements sur la traverse de la BB 8595 (longue) Lima :



et câblots Khéops sur le X 2100. Il y avait déjà la traverse de tamponnement équipée comme j'en avais déjà parlé, et un conducteur dans la cabine (le reflet empêche de bien le voir).



Je trouve que les conducteurs sont un vrai "plus", surtout quand les vitres sont grandes comme c'est le cas ici.
Vous pourrez voir que certains engins en étaient pourvus, quand le démontage de la caisse n'est pas risqué, ce qui n'est pas toujours le cas .

Un achat imprévu : une RIB Lima
Même si c'est un peu évocateur de la banlieue morose, il y en a eu aussi en province, et puis, en modélisme j'apprécie la reproduction du matériel inox.



Voici d'ailleurs une cabine qui devrait être munie d'un conducteur, on voit bien qu'il manque quelque chose !

et puis la réversibilité, c'est original à reproduire sur un réseau :

Et après retour au réseau  (avril 2018)

Si vous avez bein suivi ce fil, vous aurez observé que la signalisation mécanique avait soudainement disparu  lorsque les cibles lumineuses Disque rouge étaient apparues. Il était difficile de les faire cohabiter avec les vieux signaux Jouef des années 60.

Deux trouvailles sur ebay et Bourse au trains plus tard, la relève (MKD) est prête pour l'installation : 3 signaux simples et 2 doubles.



Il y a un mat court avec pancarte pivotante, un sémaphore (avec deux flèches directionnelles), un mat simple avec cible fixe additionnelle et deux mats doubles.

Je ne m'étendrai pas sur le montage, des centaines (ou des milliers) de modélistes les ont montés avant moi. Une bonne prise de tête pour bien coller les plate formes et surtout les grade corps bien droits . Et pour les mats doubles, c'est pire, entre les tringleries et la fragilité de l'ensemble...

très bien réussie la teinte sur les locos (trompes)
on ne voit pas de différence !

Maintenant, phase la plus intéressante, la pose sur le réseau :

Les signaux dans le sens de la montée :

disque + avertissement de la gare terminus :



Des traverses ont récemment été remplacées. Notez avant le PN, la pédale de relevage des demi barrières (pièce récupérée dans les accessoires MKD-. Au 1er plan, le crocodile s'est fait la malle...


Puis, carré de protection de la gare terminus et avertissement fixe pour l'arrêt aux heurtoirs :



du travail de terrassement a été nécessaire pour implanter ce signal : la falaise a été rognée et un mur de soutènement béton avec parement en brique a été érigé.

Puis, dans le sens de la descente :
le sémaphore de sortie qui s'adresse aux 2 voies :



Et les signaux d'entrée de la gare de Cerdon, fixés sur une petite plate forme :


Faute de place , le coffre à piles a été installé sur le côté opposé. Les 2 signaux sont les suivants :
-un mat court avec pancarte mobile indiquant l'accès au sas de manoeuvre pour refouler vers le quai voyageurs ou le faisceau de service
-et un mat double avertissement-carré :



(les photos en gros plan ne pardonnent rien, ça penche !)

Et puis une grande nouveauté est arrivée : j'avais loupé la Jouef dans ma jeunesse, j'avaiss loupé la première série REE, à la seconde, ça a été bon : la draisine 65.



Elle a reçu un conducteur : une figurine Noch que j'ai du sérieusement raboter au niveau des fesses pour la faire entrer sur le siège . Et encore, le personnage semble bien grand :


Vriament mignon, mais fonctionnement calamiteux sur mon réseau : la prise de courant est plutot adaptée à une voie moderne et bien posée...

Peu avant j'avais trouvé des lorries Jouef seuls. Ignorant que REE  allait en faire, j'en avais acquis 2 en prévision de ma DU  :

Il fallait les mettre à niveau par rapport à la draisine :

Leur plus gros défaut, c'est l'énorme support d'inscriptions, qui ne correspond pas du tout : il a été remplacé, avec inscriptions conformes, comme sur les faces AV  et AR
La peinture Humbrol rouge-brun a eu du mal à cacher le vert d'origine, mais on peut dire que cela donne un aspect délavé, ces wagonnets étant rarement reluisants !



A l'extrémité arrière, l'attelage à boucle a été remplacé par un bidouillage maison et un 1/2 accouplement a été rajouté.



Restait à régler l'attelage entre les 2 lorries : en fait, c'est une barre, pourquoi ne pas faire pareil ?

Elle passe à travers les 2 supports de crochets qui ont été percés, et voilà : c'est peu visible, tout comme dans la réalité :



et pour bien terminer le tout : la plaque rouge de fin de convoi. sur du papier un peu fort, il s'agit de deux ronds  (sur Open office) superposés : 1 blanc de 3 mm de diamètre avec liseré noir, et un second rouge de 2,1 mm placé au milieu du précédent.

La période estivale suivante a été calme, tout au plus j'ai eu l'opportunité de trouver un Picasso LS Models: le Jouef amélioré présentait bien mais son bruit de crécelle et surtout son fonctionnement cahotique m'exaspéraient. Puis quand même, le LSM, c'est autre chose.



Lui aussi a reçu de suite l'attelage maison :





Seul inconvénient : il ne passait plus sur la voie unique (courbe trop serrée), alors que le Jouef passait.